L’étude était intitulée «Quel avenir pour les enfants du monde?». Elle était chapeautée par l’Organisme mondial de la Santé, l’Unicef et une revue médicale. Cent-quatre-vingts pays ont été analysés. Le but: mesurer les possibilités d’épanouissement des enfants de chaque pays. La Belgique a obtenu un bon score: elle est le huitième pays dans lequel les enfants s’épanouissent le mieux.

Pas de durabilité

Sauf que… ce résultat ne tient pas compte des émissions de CO2 (gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique). Un deuxième classement a donc été réalisé. Et, lorsque ces données sont prises en compte, la Belgique dégringole à la 158e place du classement. Notre émission (diffusion) de CO2 est beaucoup trop importante: 8,76 tonnes par habitant et par année. C’est environ 2,23 fois plus que la limite calculée pour atteindre les objectifs de développement durable de 2030. Aujourd’hui, la Belgique est donc un État non durable: si nous continuons à vivre comme nous le faisons, les générations futures ne pourront pas répondre à leurs propres besoins. Et elle n’est pas le seul État dans cette position. Selon l’Organisation des Nations unies, aucun pays, à l’heure actuelle, ne protège l’avenir des enfants de manière satisfaisante. Elle recommande aux pays de prendre des décisions urgentes, «pour que les enfants aient un avenir».