Le ministre Frédéric Daerden, responsable des infrastructures (bâtiments) scolaires, a dressé un constat (rapport) alarmant de l’état actuel des bâtiments scolaires: 40% des classes risquent d’être fermées d’ici 5 à 10 ans.

Infrastructures vieillissantes

Beaucoup de bâtiments sont très vieux et n’ont jamais été rénovés (réparés). Certains sont dans un mauvais état et risquent de devenir dangereux ou insalubres (mauvais pour la santé).

D’autres ont été construits avec des matériaux qui sont illégaux aujourd’hui. L’amiante, par exemple. C’est un isolant (matériau qui permet de garder la chaleur dans les bâtiments). Il était beaucoup utilisé parce qu’il ne brûle pas bien et donc limitait la propagation des incendies. À l’époque, on ne mesurait pas les mauvais effets que l’amiante pouvait avoir sur la santé. Aujourd’hui on sait qu’il peut provoquer des cancers lorsqu’il s’effrite (se casse) et se propage dans l’air jusqu’à l’homme. C’est pour cette raison que ce matériau a été interdit.

Le désamiantage (le fait d’enlever l’amiante) doit être fait par une entreprise agréée (qualifiée et reconnue par l’État). C’est un travail très délicat, qui coûte cher et nécessite un matériel spécial.

Budget limité

Le plus gros problème, c’est que beaucoup d’écoles ont besoin d’être rénovées en même temps et le budget (l’argent) disponible pour le faire est limité. Il faut donc établir des priorités (les choses qu’il faut faire en premier lieu car elles sont urgentes). Ça coince lorsque tout est urgent, et c’est le cas aujourd’hui. Certaines écoles sont donc menacées de devoir interdire l’accès à certaines classes qui ne respectent pas les normes (les règles) pour qu’un bâtiment soit sain et sûr.