Nathalie de Villenfagne se veut rassurante: «De toute façon, à 15-16 ans, on aura presque tous passé cette question de puberté. Les boutons, ce sera à peu près fini. On sera une jeune fille, un jeune garçon. Ça prend un peu plus de temps pour certains, on ne choisit pas quand ça vient… Voilà, c’est comme ça.»

Mais elle reconnaît: «Pour le reste, ce n’est pas une période idyllique (de rêve). On sent que c’est difficile, on ressent plein de choses, on peut passer par des moments très noirs, mais c’est normal. On peut avoir des très hauts, des très bas. Ce qui est important, c’est de ne pas se sentir seul quand ça ne va pas. Pouvoir passer par des moments où on se sent très triste, puis d’autres où on se sent très joyeux, des moments où on ne sait pas comment on va y arriver, d’autres où on se sent seul, c’est normal.»

Et de conclure: « L’adolescence, comme c’est plein de changements, c’est un cocktail d’émotions qui vont dans tous les sens, pétillantes et plus noires. L’important, c’est de trouver quelqu’un à qui parler quand on n’est pas bien.»