C’est à Grez-Doiceau (Brabant wallon) que se déroulent les entraînements donnés par l’académie de futsal. Chaque semaine, plus d’une centaine d’enfants sont présents.

Le futsal a été créé, il y 90 ans, en Uruguay (Amérique du Sud), à la suite de la coupe du monde de football de 1930 dans ce même pays et pour permettre aux enfants de jouer malgré le manque de terrains.

En Belgique, ce sont les Mini-Diables qui composent l’équipe nationale. Ils sont classés 30e au niveau mondial. Le premier du classement est le Brésil.

Des rentrées de touche au pied

Le futsal se joue sur des petites surfaces (de 42 m sur 25 m) avec un nombre de joueurs limité. Un match se dispute entre deux équipes composées chacune de cinq joueurs, dont l’un sera le gardien de but.

Contrairement au foot, ici, les chaussures sont lisses (sans crampons). Un match dure deux fois quinze minutes avec un temps de pause d’un quart d’heure. Autre différence par rapport au foot, la rentrée de touche s’effectue exclusivement au pied (pas à la main).

Y a-t-il d’autres différences?

Florian, 10 ans, précise: «On ne peut pas avoir de contacts au futsal.»

Miguel, 10 ans, le regrette un peu. Il constate que c’est plus facile d’avoir la balle quand on peut avoir des contacts. Ceci dit, il vient quand même à quatre entraînements par semaine.

Les deux joueurs parlent de la technicité de ce sport. Comme la balle roule plus vite sur le sol, les échanges sont plus rapides et obligent à bouger. Vincent, l’entraîneur approuve. «Au bout des quelques mois, le jeu d’un joueur de foot a évolué quand il joue au futsal. Car le futsal complète le foot.»

D’autres joueurs ajoutent: «Comme les goals sont plus petits qu’au foot, il faut être plus précis! Le gardien peut aller loin de son goal mais il ne peut à aucun moment prendre la balle en main. Et si les quatre joueurs (un attaquant, deux milieux et un défenseur) ont des places de base, elles changent en cours de jeu, car la surface est petite et le jeu va très vite. On apprend à jouer entre les lignes.»

Tous conviennent que c’est bien chouette de jouer à l’abri quand il pleut ou qu’il fait très froid. «On peut jouer toute l’année et on n’est pas malades!» Même si beaucoup d’entre eux jouent également au foot… dehors. C’est tout cela la passion du foot, non?