Le Royaume-Uni quitte l’Union européenne ce 31 janvier. En 47 ans d’adhésion, bien des liens se sont noués. Comment va se passer la séparation?

L’idée est de permettre une sortie en douceur. Dès lors, ce 31 janvier, il ne devrait pas y avoir de grand changement. Jusqu’à la fin de l’année 2020, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles de l’Union européenne. Mais il ne pourra ni siéger dans les institutions européennes ni avoir son mot à dire sur leurs décisions.

Fin 2020, cette période de transition (qui aide à organiser les changements provoqués par le Brexit) sera terminée, comme l’impose l’accord. En tout cas, c’est ce qu’affirme Boris Johnson, le Premier ministre britannique. Les Européens, eux, jugent le calendrier très (trop?) serré. Ils sont soucieux aussi d’avoir le temps de sauvegarder les droits des 3,6 millions d’Européens qui vivent au Royaume-Uni.

Si le Royaume-Uni veut prolonger la période de discussions avec l’UE, il devra l’annoncer au plus tard le 1er juillet 2020.

De longues discussions

Le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent se mettre d’accord sur une nouvelle relation en termes de commerce et de sécurité. Ils doivent aussi discuter de la coopération judiciaire, de l’éducation, de l’énergie… Pour le commerce, le Royaume-Uni compte négocier avec d’autres pays, les États-Unis en tête.

Il aimerait arriver à signer des accords de libre-échange, c’est-à-dire des accords qui éliminent ou diminuent tout ce qui rend difficile le commerce entre pays (les taxes, les contrôles…).

Le début de nouvelles difficultés?

Cette séparation ne va pas être facile. Le départ de l’Union européenne va-t-il coûter son unité au Royaume-Uni? Les Parlements écossais, gallois et nord-irlandais ont rejeté sa loi sur la sortie de l’UE.

Pour en savoir plus sur les nations qui constituent le Royaume-Uni:

www.lejde.be