Alain Renier, de Lambermont (Verviers, province de Liège), invente tout le temps des trucs, paraît-il. Un jour, il a rencontré Édith Weustenraad: «Je suis active dans l’accompagnement de personnes handicapées, raconte-t-elle. Quand j’ai vu le Bi-dule d’Alain Renier, j’ai voulu qu’on en fasse quelque chose». Pour Édith, hors de question de laisser l’invention d’Alain tomber dans l’oubli.

Le Bi-dule? En gros, c’est un fauteuil roulant adapté, que l’on peut accrocher à un vélo pliable dont on a retiré la roue avant. On dirait une sorte de tandem dont l’avant est un fauteuil roulant. On peut le démonter pour l’emporter dans un coffre de voiture. Et il en existe une version avec assistance électrique.

Édith a trouvé un mécanicien spécialisé dans les vélos depuis plus de vingt ans: Léon Linotte s’occupe de produire les Bi-dules. Après des mois de tests et améliorations, l’engin est prêt à être vendu!

Édith, elle, essaie de faire connaître le Bi-dule et gère les commandes. Mais pourquoi ce nom bizarre? Édith raconte: «Alain Renier faisait des tours dans son quartier pour tester son invention quand un de ses voisins l’a interpellé et lui a demandé: «C’est quoi, encore, ce bidule?» On a trouvé ce mot rigolo et le «Bi» rappelle bien le fait qu’on roule à deux dessus. »

Le Bi-dule est donc lancé, avec des idées, des objectifs et des possibilités futures: adapter le fauteuil de la personne handicapée pour y accrocher un demi-vélo, ce qui permettrait de ne pas devoir acheter tout le Bi-dule, créer des modèles pour enfants…

www.bi-dule.com