Comme chaque année en ce mois de janvier, le Rallye Dakar était de retour pour le plus grand plaisir des amateurs de course motorisée (avec des véhicules à moteur).

Cette 42e édition est différente des précédentes: c’est la première fois que le Rallye Dakar est organisé en Arabie saoudite (Moyen-Orient).

C’est quoi, le Rallye Dakar?

Le Rallye Dakar, c’est une compétition regroupant différentes catégories de véhicules motorisés: autos, motos, quads et camions.

L’objectif de la course est simple: relier un point de départ à un point d’arrivée en passant par différentes étapes (d’où le nom «rallye»). Mais ce n’est pas pour autant une course facile! Elle se déroule dans le désert et les pilotes roulent souvent à toute vitesse pour espérer être le plus rapide et arriver premier.

Si cette compétition s’appelle le Rallye Dakar, c’est en référence à sa première édition, en 1979. À l’époque, la course s’appelait d’ailleurs le «Paris-Dakar», car elle reliait la ville de Paris, en France, à Dakar, la capitale du Sénégal (Afrique). En 2008, le Rallye Dakar fait l’objet de menaces terroristes. Les organisateurs décident donc, à partir de 2009, de ne plus faire la course en Europe-Afrique mais en Amérique du Sud.

L’édition 2020

Après 11 éditions passées en Amérique du Sud, le Rallye Dakar était organisé cette année en Arabie saoudite pour la première fois de son histoire.

Au programme: 12 jours de compétition et 7 856 km à parcourir entre le 5 et le 17 janvier. L’étape finale a donc lieu ce vendredi.

557 concurrents et 351 véhicules (170 motos et quads, 134 autos et 47 camions) disputaient le Rallye Dakar 2020. Sept Belges étaient de la partie, quatre dans la catégorie auto et trois autres dans la catégorie camion.

Une compétition critiquée

Le Rallye Dakar est souvent critiqué pour la pollution qu’il génère (produit). Imaginez-vous, 351 véhicules qui roulent à toute vitesse dans les conditions difficiles du désert, cela consomme énormément de carburant et rejette tout autant de pollution, comme le dioxyde de carbone (CO2).

Cette 42e édition est plus critiquée que les autres. Le choix de l’Arabie saoudite ne plaît pas à certains. Par exemple, à la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), qui dénonce le manque de liberté individuelle dans ce pays.