Les manchots (à ne pas confondre avec les pingouins qui peuvent voler), vivent dans l’hémisphère sud du globe (sous l’équateur). La plupart sont issus de l’Antarctique. On en trouve différentes espèces. Comme le manchot «à jugulaire», la deuxième espèce la plus importante. On le reconnaît grâce à la fine ligne noire qu’il porte au niveau de son menton.

Disparition inquiétante

Il y a 50 ans, on comptait encore 122 550 couples de manchots à jugulaire sur l’île Elephant, dans la péninsule antarctique. Pourtant, lors d’une expédition de Greenpeace dans cette région, des chercheurs ont constaté que ces manchots étaient beaucoup moins présents, avec 52 786 couples estimés. Soit, presque 70 000 manchots de moins!

Selon Greenpeace, cette situation est très inquiétante et prouve les conséquences négatives du réchauffement climatique sur de nombreuses espèces qui voient leur milieu naturel changer profondément, les forçant à se déplacer pour trouver de nouvelles réserves de nourriture.

Lutter contre le réchauffement

Pour lutter contre ce phénomène et aider à sensibiliser les gens aux effets du réchauffement climatique, des militants de Greenpeace ont installé devant le parlement fédéral (là où on fait les lois de notre pays) des sculptures de glace représentant des manchots en train de fondre. D’autres actions ont été menées à différents endroits du monde comme Londres (Grande-Bretagne). Ils espèrent de cette façon attirer l’attention des dirigeants politiques sur l’urgence environnementale et l’importance de protéger les océans qui abritent un grand nombre d’animaux.

Devant le parlement fédéral, des sculptures de glace ont été installées. On les voit fondre…