Cette année, à l’occasion de la 20e édition de cet événement, il n’y a pas un jour mais une semaine sans smartphone. Habituellement l’action a lieu uniquement à la date du 6 février lors de la Saint Gaston. Son instigateur (créateur) a choisi cette date en référence à la chanson Le Téléphon du chanteur Nino Ferrer dans laquelle ce dernier dit : Gaston y a l’téléphon qui son et y a jamais personne qui y répond . L’instigateur en question est Phil Marso, un écrivain français engagé (qui a des idées précises sur les choses de notre monde). Il a notamment écrit Tueur de portable sans mobile apparent en 1999, donc deux ans avant d’inventer cette journée mondiale.

Le but de cette action est de sensibiliser (rendre attentifs) les humains à leur dépendance aux smartphones (quand on ne peut plus s’en passer) et à tous les effets néfastes (mauvais) que ceux-ci provoquent.

Nomophobie, mot peu connu, anxiété partagée

Si vous vous sentez mal lorsque vous laissez votre smartphone à la maison, que vous n’êtes pas à l’aise lorsque votre smartphone est dans les mains de quelqu’un d’autre, que vous vous sentez perdu en l’absence de smartphone à proximité et que vous y tenez comme si c’était la prunelle de vos yeux, vous souffrez sans doute de nomophobie, la peur de perdre son smartphone.

Le mot peut sembler atypique (peu courant) et étonnant et pourtant c’est comme cela que les scientifiques se sont accordés pour nommer le phénomène. Le problème ne semble pas être le fait de quelques cas isolés (rares). Une étude menée sur des étudiants en Inde concluait que 24% des étudiants testés étaient nomophobes et 40% risquaient de l’être dans le futur.

En plus des effets sur le comportement humain, les ondes qu’émettent nos smartphones impactent notre corps. Les effets exacts à long terme sont mal connus mais il est avéré que les impacts existent, notamment sur nos neurones et nos organes génitaux.

Conception douloureuse

La conception (construction) d’un smartphone pose également question.

Par exemple, dans un smartphone, il y a des métaux. Ces métaux se trouvent généralement sous terre. Il faut donc creuser et ça pollue souvent l’environnement qui se trouve autour de l’endroit où l’on creuse. En plus, ces métaux se trouvent pour la plupart dans des pays qui ne respectent pas les droits de l’homme. Des enfants sont obligés de risquer leur vie pour aller récupérer ces métaux.

Ce sujet est complexe mais il est important de s’en rendre compte pour agir en conséquence (faire les meilleurs choix).