Chaque année, l’Institut royal météorologique (IRM) mesure périodiquement (à intervalles réguliers) les quantités d’eau tombées du ciel et les températures. D’année en année, il compare ces mesures et fait des constats (explique l’évolution). Sur base de ces constats, l’Institut peut qualifier (donner des caractéristiques) la situation actuelle.

Les météorologues disent que ce mois de janvier est sec en comparaison à la même période les années précédentes. Il pleut beaucoup ces derniers jours mais sur le mois entier, les précipitations (toutes les formes que peut prendre l’eau qui tombe du ciel) étaient beaucoup moins abondantes que les mois de janvier des années passées. De même pour les températures qui étaient particulièrement élevées pour un mois de janvier. Ces deux facteurs combinés justifient donc l’utilisation du terme sécheresse.

L’état du climat se mesure toujours par rapport à l’évolution de différents facteurs tels que les précipitations, l’ensoleillement, les températures,… C’est d’ailleurs comme cela que les scientifiques peuvent déterminer que la surface de la terre se réchauffe globalement par rapport aux siècles précédents.

L’Institut royal météorologique est un institut regroupant des scientifiques aux compétences variées. Il a été fondé (créé) en 1913 par l’Etat belge.

Inondations périodiques

Comme les précipitations et les températures, les inondations sont comparées d’année en année à des périodes précises. Même si le débordement d’un cours d’eau est impressionant, les hydrologues (scientifiques qui étudient les différents aspects de l’eau) belges précisent que ces événements sont normaux. Tous les deux ou trois ans, à la même période de l’année, des inondations comparables sont observées.