Pendant trois mille ans, l’Égypte a été dirigée par des pharaons. C’est ce qu’on appelle la période de l’Égypte ancienne, antique, ou encore, l’Égypte des pharaons. Cette période a débuté environ 3050 ans avant Jésus-Christ et s’est terminée en -30, lorsque les Romains ont conquis l’Égypte. Cette civilisation (organisation de la société) égyptienne était très riche, et pourtant, elle a disparu. Depuis des centaines d’années, des égyptologues (spécialistes de cette civilisation) tentent d’en percer tous les mystères. Grâce aux textes, aux dessins gravés et peints dans les nombreux temples ainsi qu’aux fouilles, on connaît beaucoup de choses sur la vie des Égyptiens de l’époque. Mais certaines choses demeurent encore secrètes. Ces mystères augmentent l’attirance que de nombreuses personnes ont pour l’Égypte.

Pharaon, le chef suprême

Pour diriger la société égyptienne, il y avait un roi, le pharaon. Il représentait la plus haute autorité du pays, il était également le chef de l’administration et de l’armée. Au-dessus de lui, il n’y avait que les dieux. Ce sont d’ailleurs eux qui lui «confiaient» sa royauté. Il était leur représentant sur Terre. Le pharaon était considéré par les Égyptiens comme un demi-dieu. Pour gouverner le pays, il était entouré d’un ou de plusieurs vizirs (sortes de Premier ministre) et également de toute une série de représentants que l’on pourrait nommer des ministres. L’un s’occupait par exemple de l’agriculture, l’autre des finances de l’État, un autre encore des affaires étrangères (relations avec les autres pays). Chaque secteur possédait sa propre administration avec ses fonctionnaires (personnes travaillant pour l’État). Tout était très organisé.

Époux et père

Les pharaons étaient majoritairement des hommes. Seules quelques femmes ont été comptabilisées sur les trois cent quarante-cinq pharaons qui ont gouverné l’Égypte. L’épouse du pharaon s’appelait la grande épouse royale, Mais le roi avait d’autres épouses ou compagnes. Elles étaient parfois très nombreuses et vivaient, avec leurs enfants, dans des harems, des lieux qui leur étaient réservés.