Àl’époque des pharaons, la religion était très présente dans la vie des Égyptiens. Ils étaient polythéistes, cela veut dire qu’ils croyaient en plusieurs dieux. Des divinités, il y en avait d’ailleurs des centaines. Chacune d’entre elles avait une fonction. Par exemple, Séchat était la déesse de l’écriture, Ptah était le patron des artisans et des artistes, ou encore, Hathor était la déesse de l’amour et de la danse.

Les dieux «vivaient» dans un certain anonymat. Pour ne pas que l’on puisse utiliser la magie contre eux, ils ne disaient jamais leur vrai nom et ne se montraient jamais sous leur vraie forme physique. Les images qui représentaient les divinités ne montraient donc pas leur apparence réelle. Elles traduisaient leur personnalité. C’est ainsi qu’elles pouvaient être représentées en partie ou totalement sous la forme d’un animal. La déesse Sekhmet était par exemple représentée par une femme à tête de lionne. Cela veut dire qu’elle était de nature sauvage et agressive. Ainsi, elle provoquait la chaleur et les épidémies meurtrières (maladies mortelles qui touchent beaucoup de personnes). Pour tenter de la calmer et revenir à une situation de paix, les prêtres devaient pratiquer des rites (prières, offrandes, etc.) bien précis.

Les dieux «vivaient» dans le ciel mais étaient incarnés sur Terre dans des statues dont les Égyptiens pensaient qu’elles contenaient réellement une part de divinité. Les dieux de l’Égypte antique étaient considérés comme immortels, mais ils avaient tout de même des points communs avec les humains: ils mangeaient, ils aimaient et, aussi, ils se disputaient entre eux.

Dans chaque région et même chaque ville, on vénérait des dieux différents. Certains restaient inconnus en dehors de leur territoire alors que d’autres «régnaient» sur l’ensemble du pays.