Les déchets organiques (pelures, restes de fruits…) finissent par se décomposer et disparaître en quelques semaines ou quelques mois. Mais une boîte de conserve met 100 ans, une canette 200 ans, du plastique 450 ans…

Cette année, avons-nous fait un pas de plus vers un monde sans emballages?

Comeos, un organisme qui représente, entre autres, les grands magasins, avait annoncé qu’en décembre 2019, tous les supermarchés supprimeraient les sachets à usage unique pour fruits et légumes, au profit de sacs réutilisables en coton, en papier…

Y sera-t-on arrivé le 31 décembre? Si un tel objectif est atteint, c’est une économie de 600 millions de sachets ou de 2 500 tonnes (2 500 000 kg) de plastique par an qui sera réalisée.

Ce serait un pas dans la bonne direction, même si les efforts à faire restent énormes. Car que représentent les déchets en plastique dans l’ensemble des déchets en Belgique? En 2016, c’était 715 624 tonnes (une tonne représentant 1 000 kg). À peine la moitié de ces déchets est recyclée.

Et comment avance-t-on au niveau européen ? Cette année, les pays membres se sont mis d’accord sur une directive pour interdire la mise sur le marché de plusieurs produits en plastique à usage unique. Dès le 3 juillet 2021, on ne pourra plus vendre dans l’Union européenne des petits objets en plastique tels que pailles, couverts, assiettes, touillettes à café, tiges pour ballons ou encore cotons-tiges.

Cette directive dit aussi que les bouteilles en plastique PET devront contenir au moins 25% de plastique recyclé en 2025.

Vers le zéro déchet

Mais cette année, on a aussi vu grandir des initiatives vers le zéro déchets. Davantage de magasins proposent des marchandises en vrac (au poids). Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’empreinte environnementale de leurs achats d’hygiène et de soins. Certains ont même décidé de passer au savon et au shampooing durs (en bloc)! Cela fait moins d’emballages. D’autres ont décidé de fabriquer eux-mêmes leurs produits d’entretien. D’autres encore ont choisi de composter leurs déchets organiques. L’envie est parfois née d’éviter d’acheter du neuf, de prolonger la durée de vie des anciens objets en les customisant (transformant) par exemple. La récupération a gagné un peu de terrain. Comment sera 2020 ?