Notre pays regorge de créateurs et inventeurs en tout genre. Encore faut-il pour cela les connaître. Et c’est exactement le but poursuivi par la «Maker Faire»: faire découvrir au grand public le travail de tous ces femmes et hommes qui imaginent des solutions pour un monde meilleur. Ou du moins, plus marrant…

On a tous conscience de produire trop de déchets. L’artisanat (le fait main) et la récupération ont un rôle à jouer dans notre société pour lutter contre le réchauffement climatique. Et ça, les makers (les créateurs) l’ont bien compris! Chaque jour, ils fabriquent de nouvelles choses, tout en réduisant au maximum leur empreinte écologique (les effets sur l’environnement). L’objectif du festival «Maker Faire» était de les mettre à l’honneur et de permettre aux petits comme aux grands de rencontrer ces gens qui exercent un travail manuel et ont l’envie de partager leur passion. De nombreuses écoles bruxelloises étaient présentes.

Ne plus jeter, réutiliser

Dans l’ancienne caserne de gendarmerie d’Ixelles, les «makers» sont nombreux et ne se ressemblent guère… L’un fabrique des objets à l’aide d’une drôle de machine et de bouchons de plastique, un autre crée des vêtements avec des morceaux de tissu, un autre encore fabrique des jeux de plateau en bois. Les enfants sont impressionnés par toutes ces inventions. Zahra a 10 ans et se sent concernée par le projet: «C’est vraiment bien que chacun agisse à son niveau pour aider la planète.» Yohann, 11 ans, a appris beaucoup de choses: «Ça nous donne des idées pour ce qu’on veut faire plus tard comme métier. C’est super intéressant». Basile et Charles, 10 ans, ont particulièrement aimé les démonstrations de robots et de trains électriques. En chœur, ils n’ont qu’un adjectif pour qualifier la «Maker Faire»: «Trop cool!»