Un avion ukrainien transportant 176 personnes, principalement originaires d’Iran et du Canada, s’est écrasé ce 8 janvier, peu après son décollage de Téhéran (capitale de l’Iran, voir carte). Il n’y a aucun survivant.

Ce crash intervient dans un contexte de graves tensions au Moyen-Orient entre l’Iran, l’Irak et les États-Unis.

Que s’est-il passé?

On ignore pour l’instant les raisons du crash.

Les deux boîtes noires, qui enregistrent toutes les données du vol et les conversations dans le cockpit (espace réservé aux pilotes), ont été retrouvées.

On sait qu’elles ont été endommagées (abîmées) dans le crash.

Seuls quelques pays, dont les États-Unis mais aussi l’Allemagne ou la France, ont les capacités (compétences) techniques pour analyser les boîtes noires. À ce stade, l’Iran n’a pas encore fait appel à ces pays pour analyser les boîtes noires.

Un missile?

L’Ukraine, d’où est originaire la compagnie aérienne, et l’Iran sont en train d’analyser différentes thèses (scénarios) pour expliquer ce crash catastrophique.

Des experts canadiens, ukrainiens, américains et français devraient être associés à l’enquête. Des représentants de Boeing, le constructeur de l’avion accidenté, seront également invités à participer à l’enquête.

Selon plusieurs pays, dont le Canada, l’avion aurait été touché par un missile iranien, probablement par erreur.

Le crash s’est déroulé peu de temps après que des missiles iraniens aient été tirés sur des bases militaires utilisées par l’armée américaine en Irak.

L’Iran nie cette thèse avec vigueur (force).

Un contexte tendu

Depuis 2018, les relations sont à nouveau tendues entre l’Iran et les États-Unis. Ces dernières semaines, la tension est montée d’un cran.

Les Américains se trouvent actuellement en Irak pour lutter contre le terrorisme. L’Irak est un État voisin et ami de l’Iran. Sur place, les Américains sont pris pour cible lors de multiples attaques. Les différentes parties se menacent de nouvelles attaques.

C’est l’escalade.