Les pays du Nord sont plus riches, plus développés, moins peuplés. Au Sud, c’est tout l’inverse: les pays sont plus pauvres, moins développés et beaucoup plus peuplés. Les inégalités entre le Nord et le Sud se confirment lorsque l’on parle du réchauffement climatique.

Les riches pollueurs

On estime que dix pour cent des habitants les plus riches de la planète sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2. Ce sont les plus gros pollueurs. Alors que la moitié la plus pauvre du globe n’est responsable que de 10% des rejets polluants. C’est pourtant cette seconde partie qui souffre le plus des effets indésirables du réchauffement climatique. Les catastrophes climatiques font plus de victimes dans les pays pauvres. Sans argent, il est beaucoup plus compliqué de s’en protéger. Et une fois touchés par une catastrophe naturelle, ces pays n’arrivent pas à s’en relever sans aides extérieures. Plus les phénomènes climatiques extrêmes vont se multiplier, plus les pays pauvres vont subir, en première ligne, des problèmes de famine, de manque d’accès à l’eau potable, de renforcement de la pauvreté, d’obligation de migrer, d’augmentation de la propagation des maladies, etc.

Sortir le portefeuille

Tous les pays doivent faire des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout le monde devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Mais les pays développer ont beaucoup de mal à changer leurs habitudes et à sortir d’une logique de croissance (développement) économique et de grande consommation des ressources. Les pays moins développés, eux, veulent aussi avoir droit au développement. Mais ils manquent de moyens pour le faire sans augmenter fortement leurs émissions de gaz à effet de serre. En conclusion, il n’y a pas beaucoup de solutions. Les pays riches doivent mettre la main au portefeuille pour aider les pays pauvres à se protéger du réchauffement climatique et à se développer sans trop polluer.