Elle disait ne vouloir s’arrêter que quand la Suède aurait baissé de 15% sa production de gaz à effet de serre. La jeune fille reproche aux adultes de ne pas prendre les mesures nécessaires pour empêcher que la situation s’aggrave.

Rapidement, son histoire et celle de sa grève scolaire se sont répandues au-delà des frontières de son pays. Elle est devenue mondialement connue et est aujourd’hui un symbole de la lutte contre le réchauffement climatique. Cette médiatisation (le fait de passer dans les médias) lui a permis d’être invitée lors d’importants rassemblements de représentants politiques. À New York, où elle s’est rendue en voilier, elle a marqué les esprits en les accusant d’avoir «volé ses rêves et son enfance». À chaque fois qu’elle en a l’occasion, elle leur demande d’agir, de prendre des décisions fortes pour offrir un bel avenir aux adultes de demain.

Sa grève scolaire a inspiré des centaines de milliers de jeunes étudiants dans le monde entier. Ensemble, ils cherchent à mettre la pression sur les grands décideurs. C’est dans cette optique (ce but) que des actions ont été organisées au niveau international. Quatre «grèves mondiales pour le climat» ont eu lieu en 2019. Des millions de personnes se sont mobilisées pour faire entendre leurs voix.

En Belgique, où de nombreuses marches pour le climat ont eu lieu cette année, nous avons aussi des visages qui incarnent cette jeunesse voulant changer le monde. Il s’agit de la Flamande Anuna De Wever (créatrice du mouvement Youth For Climate) et d’Adelaïde Charlier, qui coordonne les actions du mouvement en Wallonie.