La Coupe Davis (compétition de tennis annuelle où s’affrontent des équipes nationales masculines) existe depuis 1900, mais c’est dans une nouvelle formule que s’est tenue l’édition 2019 à Madrid. Le projet était porté par Gérard Piqué, footballeur du FC Barcelone, qui voulait donner un second souffle à une compétition qui attirait de moins en moins les grands joueurs. Le but semble atteint. La majorité des meilleurs joueurs du monde étaient présents.

Du suspense et des soucis

La compétition se tenait sur une seule semaine, et pas sur plusieurs week-ends répartis tout sur l’année comme précédemment. Les dix-huit pays participants étaient répartis en groupes de trois pour les phases de poules, avec ensuite des quarts de finale, des demi-finales et une finale. Les équipes s’affrontaient sur trois rencontres (deux simples et un double) jouées en deux sets gagnants. Le résultat: des matchs très intenses et plus de suspense. Mais différents problèmes se sont accumulés. Par exemple, les matchs étaient programmés assez tard. Certains se sont terminés en pleine nuit. Les joueurs n’ont pas apprécié, et le public non plus. D’ailleurs, les gradins ont globalement manqué de supporters. Seule l’Espagne rassemblait les foules (et c’est assez logique, puisqu’elle était le pays d’accueil de la compétition).

Déception belge

«Ces problèmes seront réglés pour l’édition 2020 », a assuré Gérard Piqué. La compétition 2019 s’est clôturée par la victoire de l’Espagne contre le Canada, le 24 novembre. La Belgique est restée bloquée en phase de poules. Une grosse déception pour les joueurs. C’était d’ailleurs la dernière participation de Steve Darcis, surnommé «Monsieur Coupe Davis» pour ses nombreuses performances passées.