Hong Kong a une histoire un peu particulière puisque, durant 155 ans, ce territoire a été la propriété des Anglais. Ce n’est qu’en 1997 qu’il a été rendu à la Chine. À ce moment-là, il a été convenu que Hong Kong jouirait d’une semi-autonomie (qu’elle aurait en partie la liberté de décider de son sort). Il est prévu que cette liberté soit respectée jusqu’en 2047.

Mais la Chine cherche de plus en plus à intervenir dans les affaires intérieures de Hong Kong.

En juin dernier, plus d’un million de personnes ont manifesté à Hong Kong contre un projet de loi du gouvernement local autorisant les extraditions (c’est quand on envoie quelqu’un dans un autre pays pour qu’il y soit jugé) vers la Chine. Il y a eu des accrochages avec la police.

Le 15 juin, le gouvernement local (de Hong Kong) a suspendu le projet. Le lendemain, près de deux millions de manifestants ont exigé sa démission. Depuis lors, les tensions ne cessent de grandir. Le 4 septembre, le gouvernement local a annoncé le retrait définitif du projet contesté. De leur côté, les manifestants demandent notamment la mise en place de véritables élections au suffrage universel (vote de tous les citoyens en âge de le faire) et une enquête indépendante sur le comportement de la police. Depuis le 16 novembre, des dizaines de manifestants sont retranchés dans l’Université polytechnique de Hong Kong (PolyU).

Les scènes de violence augmentent. Beaucoup de Hongkongais redoutent un déploiement de l’armée chinoise.