Il y a 60 ans, les forêts de la Côte d’Ivoire couvraient 16 millions d’hectares (un hectare représente un carré de 100 mètres de côté). En 2019, il en reste seulement deux millions d’hectares! Presque toutes les forêts ont été coupées. Cela a des effets sur le climat, les cultures et sur les espèces d’animaux, qui n’ont plus d’endroit où vivre.

Pourquoi?

Un dixième des forêts coupées l’ont été pour construire des routes, des bâtiments… 18% l’ont été pour l’exploitation de la forêt (vendre le bois). Mais la première raison de la déforestation (le fait de couper des forêts), à 62%, c’est l’agriculture. Et en particulier, la culture du cacao.

Un chocolat au goût amer

La Côte d’Ivoire cultive 40% du cacao mondial. Ce cacao sert notamment à produire le chocolat. Pour les cultivateurs ivoiriens, planter et récolter du cacao permet de gagner de quoi vivre. Mais comme les salaires sont bas, les producteurs cherchent à agrandir les surfaces à cultiver. Pour cela, ils coupent les forêts.

En 2017, les entreprises du secteur du chocolat et du cacao se sont engagées à mettre fin à la déforestation, à changer leurs pratiques pour que la culture du cacao soit respectueuse de l’environnement (donc, des forêts).

Mais les choses n’ont guère changé. Les planteurs, qui ne sont généralement pas allés à l’école, n’ont aucune information et, donc, ne réalisent pas les conséquences (suites) de leurs actes. Ils font ce qu’ils peuvent pour nourrir leur famille.

Des voix s’élèvent pour réclamer de meilleurs salaires, qui permettraient aux planteurs de vivre en cultivant de moins grandes surfaces. Et le gouvernement ivoirien cherche 939 millions d’euros pour reforester (replanter des forêts). L’objectif est d’avoir reboisé 20 à 25% de sa surface d’ici 2045.

Le 15 novembre, journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire, est devenue une journée de plantation d’arbres depuis l’an dernier. Ce vendredi, un million d’arbres doivent être plantés!