Travailler au lieu d’aller à l’école, d’apprendre et de grandir en sécurité, c’est le lot de millions d’enfants. Près de la moitié (48%) d’entre eux ont entre 5 et 11 ans. Souvent, ils sont embauchés dans l’agriculture. Mais certains travaillent aussi dans l’industrie ou les services.

Qui sont-ils ?

Malika a 11 ans, elle vit en Ouzbékistan, au cœur de l’Asie centrale. Cette fille va à l’école. Mais, dans son pays, on produit du coton. Au moment de la récolte, que l’on fait à la main, un car vient chercher tous les enfants de l’école pour travailler dans les champs durant trois mois, à raison de dix heures par jour. Malika travaille donc au champ.

Nurislam (voir photo), 9 ans, vit au Bangladesh (Asie du Sud). Il coud des vêtements huit heures par jour, six jours sur sept. Il ne va donc pas à l’école. Il gagne 80 centimes d’euro par jour.

Beaucoup de nos vêtements viennent du Bangladesh. Dans ce pays, les enfants travaillent donc, pourtant la loi l’interdit avant l’âge de 14 ans. Si tous ces enfants travaillent dans le monde, c’est parce que leur famille ne gagne pas assez d’argent avec son propre travail.

Et chez nous?

Dans notre pays, il n’y a que 130 ans qu’est née la première véritable loi sur le travail des femmes et des enfants. Elle a interdit le travail avant 12 ans et limité la durée de travail à 12 h par jour pour les jeunes de 12 à 16 ans!

Il a fallu que les revenus des parents augmentent pour que le travail des enfants puisse cesser. Aujourd’hui, il est interdit.

Envie d’en savoir plus ? L’expo «Défense de jouer» se tient jusqu’au 8 décembre au Bois du Cazier, à Marcinelle (Hainaut).

www.leboisducazier.be/event/defense-de-jouer