Partout dans le monde, des personnes vivent dans la précarité (elles ont de grosses difficultés financières). Certaines d’entre elles n’ont même pas de lieu fixe pour vivre. On les appelle les sans-abri. En Belgique, des aides existent pour leur permettre de manger, de se laver, de dormir, d’avoir accès aux soins de santé. Lorsque les températures baissent, ces services sont renforcés. En Wallonie, c’est le Plan Grand Froid. «Le but est qu’aucune personne ne reste dans la rue quand les conditions climatiques ne le permettent pas», explique-t-on au Service public de Wallonie.

Que permet le Plan Grand Froid?

Il offre des moyens financiers supplémentaires pour que les services d’aide aux sans-abri puissent être plus accessibles. Ainsi, une personne sans abri peut manger un petit déjeuner à un endroit, puis aller dans un accueil de jour, faire toute une série de démarches pour améliorer ses conditions de vie, puis aller directement à l’abri de nuit, sans rester dehors. Du 1er novembre au 31 mars, la capacité d’accueil (le nombre de lits disponibles) dans les abris de nuit passe de 186 à 292.

Comment se retrouve-t-on dans cette situation?

Parfois, un accident de la vie suffit à faire basculer quelqu’un dans la précarité: on ne gagne pas assez d’argent, on accumule des dettes, on est expulsé de son logement, et on ne trouve plus de solutions.

Des enfants peuvent-ils se retrouver dans la rue?

Oui. Une famille peut, par exemple, se faire expulser de son domicile du jour au lendemain. Dans ces cas-là, il faut trouver une solution de toute urgence.