En 2015, 196 pays se sont engagés à faire des efforts pour limiter le réchauffement climatique entre + 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100.

Ils ont signé l’accord de Paris, lors de la COP21 (plus d’informations sur les COP en p.4). Cet accord est entré en vigueur (devenu applicable) en novembre 2016.

Trois ans plus tard, les États-Unis ont annoncé s’en retirer. Donald Trump l’avait annoncé en 2017, mais aucun pays ne pouvait lancer une procédure de sortie avant le 4 novembre de cette année. C’est désormais chose faite. Cette procédure va durer un an avant que le retrait des États-Unis ne soit effectif (réel).

Cette annonce a fait beaucoup de bruit. La raison officielle de ce retrait est que l’accord serait injuste pour les États-Unis. Pourtant, c’était à eux de fixer leurs objectifs. Le pays de Donald Trump est l’un des plus pollueurs du monde et il ne semble pas prêt à assumer sa part de responsabilité dans le dérèglement climatique. Un geste inconscient? Certains le pensent. Avec le risque que d’autres pays décident de suivre cet exemple.

Et en 2020?

Dans un an, les Américains éliront un nouveau président. Si Trump n’est pas réélu, les États-Unis pourraient revenir dans l’accord. Certains de ses potentiels (possibles) adversaires à la présidentielle se sont déjà prononcés en ce sens. Mais si Trump est réélu, le retrait de l’accord sera confirmé pour quatre ans.