Ddepuis que l’homme est sur Terre, il est confronté à la mort.

Dans notre pays, la loi dit qu’un décès doit être obligatoirement constaté par un médecin. C’est la seule personne reconnue comme compétente en pareil cas. Ce docteur peut observer que le cœur de la personne s’est arrêté de façon irréversible, que les battements ne reprennent pas.

Il existe aussi ce que l’on appelle la mort cérébrale. Suite à un accident par exemple, il peut y avoir une destruction totale du cerveau. La personne n’a plus de réflexe. Comme c’est le cerveau (le système nerveux) qui contrôle toutes les fonctions vitales (nécessaires pour rester en vie), la personne n’est plus capable de respirer toute seule. Le médecin déclare alors la mort cérébrale, le décès de la personne.

La conscience de la mort?

L’homme préhistorique avait-il conscience de la mort? Comment prenait-il soin des personnes décédées? Cette manière a-t-elle évolué dans le temps et l’espace? Et aujourd’hui, dans notre société, comment prend-on soin de ceux qui meurent? Pourquoi parle-t-on de «deuil»? Peut-on arriver à se consoler de la mort d’une personne que l’on a aimée? Quand on est un enfant, peut-on être aidé à faire ce deuil? Pourquoi parle-t-on de crémation et d’inhumation? Est-ce important, lors d’un décès, de réaliser une cérémonie ou de faire certains gestes? Est-ce une aide pour accepter la perte et lui donner un sens?

Vie et mort vont ensemble. Pico Bogue (le personnage de la BD ci-contre) le montre bien. Il a songé que son grand-père pouvait mourir et s’est dit que c’est lui, Pico, qui recevrait son beau stylo. Son grand-père le rassure. Il a eu la même pensée à son âge avec son propre grand-père! Cela rassure-t-il Pico? Non et il conclut en riant : « J’ai déjà hérité de tes vilaines pensées… mais pas de ton beau stylo!»