Le 27 octobre, les Argentins étaient appelés à voter, notamment pour élire leur président. C’est Alberto Fernandez qui a été élu.

En Argentine, les élections présidentielles ont lieu en deux tours (en deux fois) sauf si le candidat recueille, dès le premier tour, plus de 45% des votes. Alberto Fernandez en a eu 47,99%. Il se présentait face au président sortant Mauricio Macri, qui, lui, a remporté 40,48 % des voix.

L’Argentine traverse une grave crise économique depuis 2001. Le pays est fortement endetté (il doit rembourser de grosses sommes d’argent qu’il a empruntées).

Un pays endetté

Un Argentin sur trois vit dans la pauvreté. Pour faire face à la crise, le précédent président a sollicité l’aide du Fonds monétaire international (FMI) qui a décidé d’octroyer au pays un prêt de 57 milliards de dollars. Mais quasi tout cet argent a déjà été versé à l’Argentine, et il n’en reste quasiment rien aujourd’hui. Le gouvernement s’en est servi pour rembourser d’autres dettes. Alberto Fernandez a fait des promesses, il a notamment parlé de donner de l’argent pour l’éducation. Mais en réalité, il risque d’avoir peu de possibilités.

Et puis, il y a pas mal d’agitation politique et sociale actuellement en Amérique du Sud. En Bolivie, le président Evo Morales vient d’être réélu mais sa victoire est contestée par une partie de la population. Et à quelques kilomètres de là, le Chili connaît une grave crise. Ce qui se passe autour de l’Argentine aura donc aussi des effets sur ce pays.