Depuis plus de cinq mois, Hong Kong est touché par une violente crise. Hong Kong appartient à la Chine mais possède, en théorie, un fonctionnement propre. On parle d’une région semi-autonome. Mais la Chine cherche de plus en plus à intervenir dans les affaires de Hong Kong. C’est pour contrer ce recul des libertés que les manifestations s’enchaînent depuis plusieurs mois.

Des élections locales, un message

Le 24 novembre, des élections locales étaient organisées pour élire les nouveaux membres des conseils des dix-huit districts de Hong Kong. L’élection de leurs membres n’intéresse généralement la population. Mais cette année, c’est différent.

Les groupes pro démocratie ont vu dans ces élections locales l’occasion de faire passer un message au gouvernement de Hong Kong. Celui-ci: une grande partie de la population soutient les manifestations, contrairement à ce que dit le gouvernement.

Le résultat des élections est sans équivoque (ne laisse pas de place au doute): la participation a dépassé 71% des 4,13 millions d’électeurs inscrits, un record.

Et les candidats prodémocratie ont obtenu 388 des 452 sièges à pourvoir (disponibles): soit plus de 85%.

La population de Hong Kong se positionne donc bien contre le pouvoir en place.