Il y aurait, chaque année, entre 1,3 et 1,5 million d’enfants privés de liberté dans le monde. Cela veut dire qu’ils sont placés dans un établissement, sous surveillance, dont ils ne peuvent pas sortir selon leurs envies. On parle ici de prisons mais aussi d’hôpitaux, d’orphelinats, de centres d’accueil, etc.

Cela peut être lié à la justice (quand on a fait quelque chose qu’on ne pouvait pas faire), à la migration (quand on quitte son pays pour un autre), à la situation des parents (certains enfants de moins de trois ans vivent en prison avec leur mère) ou pour des raisons de sécurité (quand une région est touchée par un conflit armé).

Des enfants et des droits

Être privé de liberté, ce n’est pas rien. Encore moins quand on est un enfant. Cela peut avoir de graves conséquences sur la santé et le développement personnel (la manière dont on grandit). De plus, c’est une situation dans laquelle les droits des enfants risquent de ne pas être respectés. Un enfant n’a pas les moyens de se protéger seul. Alors, les adultes ont adopté toute une série de règles pour le protéger. Elles sont inscrites dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, adoptée par les Nations unies (ONU) en 1989.

Une grande enquête

L’ONU a commandé une étude mondiale sur la privation de liberté des enfants. Il en ressort que trop d’enfants vivent cette situation et que leurs droits sont souvent bafoués (non respectés) pendant cette détention. L’ONU appelle les États à faire de gros efforts pour que cette situation cesse.