Du 27 septembre au 6 octobre se déroulent les championnats du monde d’athlétisme à Doha au Qatar (péninsule arabique). Sous une chaleur de plomb, les athlètes doivent se dépasser pour arriver à bout des épreuves.

Coup de chaud

Vendredi 27 septembre se déroulait le marathon féminin. Les athlètes se sont élancées dans cette course à pied de plus de 42 kilomètres sous une température de plus de 30 degrés et un taux d’humidité de 75%. Plus que la chaleur, c’est surtout l’humidité qui a mené la vie dure aux sportives. Car, plus l’air est humide et moins la transpiration peut s’évaporer (disparaître sous forme de vapeur). Elle recouvre alors la peau des athlètes comme un habit et empêche le corps de se refroidir. Résultat, le corps surchauffe et le cœur doit fournir un plus grand effort.

Sur les 68 coureuses, 28 ont dû abandonner l’épreuve et certaines ont même été prises en charge par des médecins sur place.

Les hommes du 50 kilomètres marche ont eux aussi eu beaucoup de mal face à la chaleur et bon nombre ont dû abandonner au cours de l’épreuve.

À noter qu’en 2020, les Jeux olympiques se dérouleront à Tokyo (Japon) où les conditions climatiques devraient être similaires (pareilles).

Coup de froid

Pour faire face à cette chaleur qui atteint facilement les 38 degrés en journée, les organisateurs ont décidé de climatiser le stade de Doha pour les épreuves en intérieur.

3 000 canons à air ont été installés autour de la piste pour descendre la température entre 24 et 26 degrés.

Seulement, le stade compte près de 46 000 places et son toit est ouvert. Climatiser un tel endroit est donc aussi difficile que de chauffer une immense maison en hiver tout en gardant les fenêtres ouvertes. Écologiquement, cette solution très gourmande en énergie est donc loin d’être idéale.

Puis, on rapporte également que la vente de tickets ne s’est pas passée aussi bien que prévu et que les organisateurs offraient des billets gratuitement dans le but de remplir les tribunes. Ce n’est donc pas que pour les athlètes que ces championnats semblent difficiles.