Il y a trente ans, il y avait «seulement» 11 murs de séparation dans le monde. Actuellement, il en existerait entre 60 et 75 construits ou annoncés.

L’Europe a bâti, ces dernières années, des centaines de kilomètres de murs à ses frontières. Beaucoup d’entre eux sont des murs qualifiés d’«antimigrants». L’Union européenne entend se protéger d’un afflux de migrants, surtout les personnes qui fuient des dangers comme la guerre, la famine… L’Europe préfère que d’autres pays, comme la Libye, par exemple, aux portes de l’Afrique, arrêtent les candidats à l’exil (ceux qui voudraient traverser la mer Méditerranée pour arriver en Europe).

L’Europe se transforme en forteresse, multipliant barrières, murs et clôtures… En attendant, les pays d’Europe ne réussissent pas à se mettre d’accord sur un «mécanisme de solidarité» visant à se répartir les migrants secourus en mer Méditerranée. L’an passé, 2 275 réfugiés et migrants ont perdu la vie, noyés dans les eaux méditerranéennes, cela fait une moyenne de 6 morts par jour.

Le mur le plus symbolique

C’est celui que construisent les Israéliens depuis 2002 pour se séparer de la Cisjordanie, un bout de terre réservé aux Palestiniens. Les Israéliens et les Palestiniens sont en conflit depuis 70 ans.

Le plus ancien et le plus militarisé

Il y a 66 ans, les deux Corées ont conclu (terminé) la guerre en dressant une «zone démilitarisée» entre elles. Curieux de dire «zone démilitarisée» quand on sait que l’endroit est cerné par 1,1 million de soldats (700 000 soldats nord-coréens et 410 000 soldats sud-coréens).

Le mur dont on parle tant!

Le président américain en parle depuis trois ans. Il entend terminer le mur de séparation entre les États-Unis et le Mexique. Par endroits, les deux pays sont déjà séparés. Environ un tiers de la frontière est déjà fermé. Le but ? Empêcher les Mexicains d’entrer illégalement (sans autorisation) aux États-Unis.