La princesse Élisabeth a 18 ans. Elle est donc majeure (adulte et responsable aux yeux de la loi). Désormais, en cas de décès du roi, son père, elle est susceptible de monter sur le trône (de devenir reine et de régner sur le pays). Bien sûr, personne ne le souhaite tout de suite! La princesse Élisabeth continue à étudier et à se former.

Après avoir fait ses années d’école en néerlandais, au collège saint-Jean Berchmans de Bruxelles, Élisabeth de Belgique est partie étudier deux ans au pays de Galles (Royaume-Uni), à l’Atlantic College, depuis l’été 2018. On ne sait pas encore quelles études elle entamera ensuite, ni où. Mais tout est fait pour que notre future reine maîtrise à la perfection, au moins, le français, le néerlandais, l’anglais… Et elle a déjà montré qu’elle pouvait parler allemand.

Des fêtes au palais

Il est tout à fait exceptionnel, dans l’histoire de la Belgique, qu’un héritier du trône (futur roi) puisse célébrer ses 18 ans. Des festivités sont donc organisées pour marquer le 18e anniversaire de la princesse: fête en direct sur les chaînes de TV, avec invités politiques, artistes, et 80 jeunes nés en 2001 comme la princesse. Et puis fête privée, loin des caméras et appareils photos, sans doute avec des amis et la famille…

La princesse Élisabeth a deux frères, Gabriel, né le 20 août 2003, et Emmanuel, né le 4 octobre 2005, ainsi qu’une sœur, Éléonore, née le 16 avril 2008. En tant que premier enfant du roi, c’est elle qui est au premier rang pour lui succéder, d’après la Constitution (texte officiel qui dit comment le pays doit être organisé, qui a quel pouvoir,…). Pendant très longtemps, la Constitution ne donnait le droit de régner qu’aux garçons, aux hommes. Depuis 1991, ce droit revient aussi aux filles. Élisabeth est donc la première à pouvoir un jour devenir une reine qui règne, et pas une reine épouse de roi.