Il y a plus de neuf ans, le 15 février 2010, à Buizingen, dans la commune belge de Hal, près de Bruxelles, une collision a eu lieu entre deux trains.

Un train reliait Louvain à Braine-le-Comte. Un autre train allait de Quiévrain à Liège-Guillemins. C’est le train qui se rendait à Braine-le-Comte qui a percuté l’autre.

Le choc a été très violent. Dix-neuf personnes ont perdu la vie. Le conducteur du train vers Braine-le-Comte est suspecté d’avoir brûlé un feu rouge, ce qu’il a toujours nié.

Cette semaine, la procureure (personne chargée de représenter les règles de l’État lors d’un procès) a requis (réclamé) la peine maximale à l’encontre de la SNCB (la société de chemins de fer belge) et d’Infrabel (société chargée de l’entretien et du développement du rail). Elle souhaite que les deux sociétés soient condamnées à payer des lourdes amendes. Elle a aussi requis trois ans de prison avec sursis à l’encontre du conducteur de train. Quand on est condamné à une peine avec sursis, cela veut dire que la peine est suspendue, que l’on ne doit pas la faire sauf si l’on commet une nouvelle faute. La procureure a estimé que le conducteur avait effectivement outrepassé un feu rouge et ainsi engagé sa responsabilité dans l’accident.

Cette semaine, devant le tribunal, plusieurs victimes et proches de victimes ont pris la parole. Plusieurs d’entre elles sont encore très marquées par cet accident et ont désormais peur de prendre le train. Cet accident a fait aussi plus de 300 blessés. Heureusement, pareil accident est rare!

Quelle sera la décision finale ?