En 2016, les citoyens britanniques ont voté la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ils en faisaient partie depuis 1973. C’est la première fois, depuis sa création, que l’Union européenne perd un de ses membres.

Pour se séparer en bons termes et éviter les conséquences négatives sur la vie des Britanniques, les deux parties devaient trouver un accord.

Les négociations ont duré de très nombreux mois. Trois fois déjà, un accord a été trouvé. Trois fois, il a été refusé par le Parlement britannique. Après plusieurs reports, la date butoir (limite) pour le Brexit avait été fixée au 31 octobre 2019.

Un accord devenait donc urgent. Il est tombé ce jeudi 17 octobre entre les négociateurs européens et britanniques, soit deux semaines tout pile avant la date limite.

Il doit encore être approuvé par:

– le Conseil européen, composé des dirigeants européens,

– le Parlement britannique, qui a déjà refusé les trois précédents accords,

– le Parlement européen.

Si le Conseil européen et le parlement Britannique donnent leur feu vert à cet accord, le Parlement européen pourrait se prononcer dès la semaine prochaine. La date limite du 31 octobre pourrait alors être respectée.

Le vote du Parlement britannique est encore loin d’être acquis. Un des partis de la majorité, le parti unioniste nord-irlandais, a affirmé plusieurs fois son opposition à l’accord négocié entre le Royaume-Uni et l’Uion Européenne.