À Londres, vous pouvez croiser des gens qui portent des drapeaux européens sur un chapeau ou sur le dos. Vous pouvez aussi rencontrer des personnes qui s’habillent aux couleurs britanniques. Parfois, les deux camps se regroupent en deux points de la capitale anglaise et manifestent pour se rejoindre devant le Parlement (où on vote les lois).

À l’intérieur du Parlement, on peut observer les mêmes divisions. Mais il arrive que certains députés (élus pour représenter le peuple) changent d’avis et passent d’un camp à l’autre.

Cela dure depuis plusieurs années. En juin 2016, la question «out or in ?» (dehors ou dedans) a été posée par vote à toute la population du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Irlande du Nord). La décision de quitter l’Union européenne l’a emporté.

Un départ difficile

C’est la première fois qu’un pays veut quitter l’Union européenne. Et comme les 28 pays membres de cette union ont conclu d’innombrables accords au cours du temps, tout détricoter est compliqué et a des effets sur tous les domaines de la vie!

Depuis 2016, donc, les Britanniques essaient de trouver un accord avec l’Union européenne. Jusqu’à présent, le Parlement britannique n’a accepté aucune des propositions d’accords qui avaient été conclus avec l’UE.

En juillet, un nouveau Premier ministre est entré en fonction. Boris Johnson veut sortir de l’UE le 31 octobre, même sans accord (ce qu’on appelle le «no deal»). Il est prêt à tout pour ça.

Il fait face à ceux qui refusent le Brexit, et à ceux qui le veulent, mais pas sans accord. Tous les jours, les uns et les autres tentent quelque chose pour faire avancer leur cause.

Chaque semaine, il y a de nouveaux rebondissements. Cela finit par lasser certaines personnes. D’autres ne comprennent plus rien. Mais une chose est sûre: les enjeux sont réels, les effets de tout ça se font et se feront sentir sur les Britanniques mais aussi sur tous les Européens.

Suivez l’évolution de la situation sur notre site Internet.

www.lejde.be