Il s’appelle Fedor. Il mesure 1,80 m et pèse 160 kg. C’est le premier robot humanoïde (qui ressemble à un humain) envoyé dans l’espace par la Russie. Il est arrivé à la Station spatiale internationale ce 27 août et il va y rester une dizaine de jours. Son arrivée a été délicate. Le vaisseau spatial dans lequel il voyageait a eu besoin de deux essais pour réussir à s’arrimer (se fixer) à l’ISS. Cette station spatiale tourne à 400 kilomètres au-dessus de nos têtes. De nombreuses observations et expériences scientifiques y sont effectuées. Fedor a rejoint l’équipe de six spationautes présente à bord.

Pour remplacer l’homme?

Mais pourquoi envoyer un tel robot dans l’espace? On le sait, l’espace est un lieu hostile pour l’homme. Il ne peut pas y vivre. Notre corps n’est pas adapté aux conditions extérieures: pas d’oxygène, grandes variations de températures, impesanteur (pesanteur réduite qui fait flotter les hommes et les objets), etc.

Les activités de l’homme dans l’espace sont donc limitées. Pourtant, l’exploration spatiale permet de réaliser de grandes avancées scientifiques. Et l’homme veut toujours aller plus loin dans l’espace pour percer de nouveaux mystères et apprendre de nouvelles choses. Les robots pourraient réaliser, eux, des missions qui nous sont inaccessibles car trop dangereuses pour notre santé.

Il imite les gestes

À bord de l’ISS, Fedor aide les spationautes dans différentes tâches en imitant leurs gestes. C’est son principal savoir-faire. Il peut par exemple se servir d’un tournevis. Il va aussi sortir dans l’espace. Ses réactions seront analysées afin de le faire évoluer. La Russie mise beaucoup sur cette avancée technologique pour rester dans le top de la conquête spatiale. Elle reste aujourd’hui la seule nation capable d’envoyer des humains vers l’ISS.

Fedor n’est cependant pas le premier robot ressemblant à un humain à être envoyé dans l’espace. En réalité, c’est le troisième. Et d’autres robots, n’ayant pas la forme humaine, ont également participé à des missions spatiales.