Semaine de découverte pour Lola, Nathan, Juliette, Thérèse et Jean. Durant cinq jours, ils ont vécu en mini-rédaction avec Valentine et Benoît de l’association Action Médias Jeunes.

Dans un journal papier, les enfants ont remplacé toutes les pubs par des messages sur des gestes à faire pour préserver la planète. Ils ont aussi réalisé un petit film muet. C’était une occasion d’approcher l’histoire du cinéma et la manipulation de la caméra.

La découverte des podcasts

C’est quoi, un podcast? C’est un fichier sonore que l’on peut transférer par Internet. Comment créer un message avec des bruits, des musiques, des voix et des silences… qui recréent une ambiance sonore? Y mettre peut-être une interview? Les enfants ont rencontré une dame de 89 ans, qui leur a expliqué son rapport à l’environnement, la nature, quand elle avait 10 ans. Avait-elle alors conscience de la pollution? Était-ce nécessaire à l’époque? Comment se déplaçait-elle? Elle leur a aussi parlé de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945).

Et la vidéo?

« Les enfants ont aussi visionné des vrais et des faux reportages, explique Benoît, pour qu’ils décodent eux-mêmes quand une info est fiable (crédible, qu’on peut la croire) ou pas.»

Un reportage dit que la rotation de la Terre est ralentie depuis qu’il y a des éoliennes. Est-ce possible? Les animateurs amènent les enfants à réaliser un travail d’enquête, à recouper les sources. «Voir si d’autres médias fiables parlent du même sujet. Des médias fiables, ce sont des médias dont les enfants ont déjà entendu parler, par des gens qu’eux-mêmes estiment fiables (leurs parents, leur enseignant…). On les a évidemment guidés dans une recherche sur le média lui-même. Quel est ce média? De quand date le reportage? Le reportage sur les éoliennes datait de 2008 et les enfants sont allés vérifier: aujourd’hui, la vitesse de rotation de la Terre n’est pas plus basse!»

Place aussi à la pratique! Les enfants imaginent un faux reportage. «On ne recrée pas une fausse info, explique Valentine, mais on détourne une info pour faire passer un message, un peu à la manière des blagues du poisson d’avril.».

Les enfants imaginent qu’il y a tant de pollution à Namur que cette ville devient un espace fantôme. C’est aussi l’occasion d’apprendre comment poser des questions, y répondre et filmer. Passionnant!

Retrouvez un aperçu de leurs différentes productions.

www.lejde.be