Les députés britanniques ont approuvé mercredi 4 septembre une proposition de loi imposant à Boris Johnson de demander à l’UE un nouveau report du Brexit.

Ils ne veulent pas que le Royaume-Uni sorte de l’Europe sans accord.

En juin 2016, la question «out or in?» (dehors ou dedans) a été posée par vote à toute la population du Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Irlande du Nord). La décision de quitter l’Union européenne l’a emporté.

Un départ difficile

C’est la première fois qu’un pays veut quitter l’Union européenne. Et comme les 28 pays membres de cette union ont conclu d’innombrables accords au cours du temps, tout détricoter est compliqué et a des effets sur tous les domaines de la vie!

Depuis 2016, donc, les Britanniques essaient de trouver un accord avec l’Union européenne. Jusqu’à présent, le Parlement britannique n’a accepté aucune des propositions d’accords qui avaient été conclus avec l’UE.

En juillet, un nouveau Premier ministre est entré en fonction.

Boris Johnson veut sortir de l’UE le 31 octobre, même sans accord (ce qu’on appelle le «no deal»). Il est prêt à tout pour ça. Il fait face à ceux qui refusent le Brexit, et à ceux qui le veulent, mais pas sans accord. Tous les jours, les uns et les autres tentent quelque chose pour faire avancer leur cause.

Chaque semaine, il y a de nouveaux rebondissements.

Un revers pour Johnson

Boris Johnson est opposé à un nouveau report du Brexit. Après le vote des députés, il les a accusés de «saboter» les négociations qu’il dit mener avec l’Union européenne.

Il a donc demandé des élections anticipées, le 15 octobre, en espérant ainsi obtenir une nouvelle majorité au Parlement pour soutenir sa stratégie sur le Brexit.

Les députés doivent approuver cette demande. Mais le Labour, principale formation d’opposition, s’y oppose.