«Aujourd’hui, on va créer une jupe sur laquelle on va imprimer un de vos dessins en utilisant la sérigraphie », explique Aurélie Dumont, l’animatrice du stage auquel participe Lily.

Du haut de ses dix ans, Lily va donc créer un vêtement personnalisé qu’elle pourra porter. Elle va dessiner, coudre et sérigraphier. Tout un programme!

Une sorte de pochoir amélioré

La sérigraphie est une technique d’impression qui convient à différentes matières (papier, textile, bois, verre, etc.).

«On utilise un cadre sur lequel on met de la peinture pour imprimer nos dessins», explique Lily, qui participe au stage avec sa petite sœur, Téa.

Pour manipuler les produits et peintures, tout le monde sort son tablier! Et on éteint la lampe aussi.

Aurélie explique pourquoi: « On applique un produit photosensible (sensible à la lumière) sur le cadre. Ensuite, on place dessus une feuille transparente sur laquelle le motif à imprimer est dessiné. Puis on l’expose à la lumière. Le produit photosensible se durcit partout autour du dessin et reste mou derrière le dessin. Il faut alors rincer l’écran à l’eau pour que le produit non durci disparaisse et que le dessin apparaisse. Et on obtient un ‘pochoir’.»

C’est presque magique.

Accessible à tous

Devant un petit bureau, Lily s’applique à la première étape: dessiner le motif qu’elle va imprimer sur sa future jupe. La jeune fille fourmille d’idées: une scène du quotidien, un décor de jungle, des fleurs, des cœurs: il faut choisir! Ce sera le dessin où elle se met en scène dans son environnement quotidien.

Une fois le tissu imprimé, il faut coudre la jupe. Lily avait déjà fait quelques essais de couture avec sa grand-mère.

« J’ai déjà fait des doudous. Mais avant le stage, je ne pensais pas que j’étais capable de réaliser une jupe moi-même, avoue Lily. Alors qu’en fait, c’est possible.»

Des objets personnalisés et utiles!

«La créativité, l’imagination, ça se travaille, explique Aurélie. Nous avons tous la capacité de faire de jolies choses de nos mains. Il faut oser et se faire confiance».

En plus de la jupe, Lily a aussi créé un tour de cou et une pochette. La pochette a déjà une utilité toute trouvée: elle lui servira de trousse de toilette pour les vacances, puis de sac de piscine. Lily repart donc de son stage avec des objets utiles qui n’existent qu’en un seul et unique exemplaire.