Le 3 août, à El Paso au Texas (États-Unis), tout près de la frontière mexicaine, un homme seul, armé d’un fusil d’assaut, a tué 22 personnes et en a blessé 26 autres. Cet homme de 21 ans s’est rendu à la police.

Treize heures plus tard à Dayton dans l’Ohio, un homme de 24 ans a ouvert le feu faisant 9 morts et 27 blessés.

Pourquoi de tels actes?

La police soupçonne le tireur d’El Paso d’avoir une motivation (raison) raciste. Il avait fait référence, sur Internet, à la tuerie de Christchurch qui a eu lieu en mars dernier en Nouvelle-Zélande. À Christchurch, un Australien de 28 ans avait alors tué une cinquantaine de personnes de religion musulmane. Cet homme avait, lui aussi, agi par racisme.

Comme le tueur de Christchurch, ceux d’El Paso et de Dayton pourraient être des suprémacistes blancs , c’est-à-dire des personnes convaincues que les personnes à la peau blanche sont supérieures aux autres.

Pour les suprémacistes, les personnes blanches et catholiques (branche de la religion chrétienne), sont supérieures.

Les suprémacistes sont nostalgiques (ils regrettent le temps passé) de l’esclavage qui a existé aux États-Unis entre 1619 et 1865. Ils regrettent aussi la ségrégation, ce temps où les Noirs étaient séparés des Blancs et avaient moins de droits.

Réglementer le port d’armes

Les deux tueurs étaient en possession d’armes de guerre. Ces fusillades relancent encore une fois la question du port d’armes. Le droit au port d’armes est inscrit dans la Constitution américaine (le texte qui dit comment le pays est organisé).

Mais si le débat sur les armes est relancé, il ne sera sans doute suivi d’aucune décision. Donald Trump est soutenu par l’association de défense du port d’armes américaine (la NRA, National rifle association) qui est très puissante et très riche.

Une autre Amérique

La chanteuse Lana Del Rey a posté sur son compte Instagram une chanson : «Looking for America» dans laquelle elle évoque des souvenirs, mais aussi son envie de changements, notamment sur les armes à feu.

«Je cherche toujours ma propre version de l’Amérique. Une sans arme, où le drapeau peut voler librement», dit-elle. Sa chanson a déjà été écoutée plus d’un million de fois.