«C’est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité. » Cette phrase, très célèbre, a été prononcée le 21 juillet 1969 par Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune. Il y a cinquante ans déjà!

Une fusée, trois hommes

Les trois astronautes de cette mission historique ont quitté la Terre le 16 juillet 1969. Il s’agissait de trois Américains: Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michaël Collins. Pour décoller, une fusée fonctionne un peu à la manière d’un ballon rempli d’air qui se dégonfle: quand l’air sort d’un côté du ballon, celui-ci se déplace en sens inverse. Au moment du décollage d’une fusée, les gaz d’échappement qui sortent à grande vitesse des tuyaux des moteurs de la fusée la poussent vers le haut.

Des centaines de milliers de kilomètres

Il a fallu plusieurs jours à cette mission spatiale (appelée Apollo 11) pour rejoindre la Lune. La distance Terre-Lune est comprise entre 356 410 km et 406 740 km. Un sacré trajet à parcourir! Une fois arrivée à proximité de la Lune, la mission spatiale s’est placée en orbite (en mouvement) autour de l’astre lunaire. Collins est resté à bord pour surveiller les opérations. C’est un petit véhicule spatial (le LEM) qui a déposé Armstrong et Aldrin sur la Lune, le 21 juillet, soit cinq jours après leur décollage de la Terre. Sur place, ils ont réalisé une série de prélèvements et d’analyses. Une fois leur travail scientifique effectué, les trois Américains ont pris la route du retour. Ils sont rentrés sur Terre le 24 juillet. Cinquante ans plus tard, ils sont toujours considérés comme des héros.

Un exploit technique

Marcher sur la Lune, cela peut nous paraître normal aujourd’hui, mais n’est pas un événement anodin (sans importance). C’est un véritable exploit. Il a fallu des années de travail et de nombreux développements technologiques pour y arriver. Et ce n’est pas terminé! La conquête de l’espace continue. Après la Lune, les hommes rêvent de marcher sur Mars. Pour le moment, seuls des robots y ont été envoyés. Bientôt des hommes? L’aller-retour sur Mars prendrait des années, car cette planète est à plusieurs millions de kilomètres de la nôtre. Mais, un jour, qui sait?