Il y a 75 ans, l’espoir revient dans la tête et le cœur des Belges qui souffrent de la guerre menée par les nazis allemands depuis quatre ans. La libération commence… Une libération, une fin de guerre, qui prendra une grosse année pour toucher tous les pays concernés dans le monde !

Mais que s’est-il passé pendant ces années de guerre? Comment en est-on arrivés là?

Pour répondre à ces questions, le Musée royal de l’Armée, à Bruxelles, vient d’ouvrir une exposition qui en complète une autre consacrée à la période 1919-1944. Les deux expos sont permanentes (elles resteront là des années).

De la guerre à la libération

Avec des décors, des objets d’époque, des vidéos, photos, cartes, documents…, on découvre à quoi ressemblait la vie des Belges pendant la guerre. Comment vit-on quand son pays est occupé par un ennemi qui impose ses lois et fait régner la terreur? Au sol, des rails rappellent que certains ont choisi la voie de la résistance (agir en cachette pour faire échouer des plans des forces occupantes, ou pour sauver des vies). D’autres ont préféré collaborer avec l’ennemi, un peu, ou régulièrement. Mais la grande majorité de la population subit à contrecœur l’occupation de façon passive, obéissante. Concrètement, la vie est difficile et l’expo l’illustre par des exemples.

L’exposition montre aussi l’horreur de ce qui est arrivé aux personnes qui ont été déportées par les nazis. Des millions d’hommes, femmes et enfants ont été emmenés, emprisonnés et tués parce qu’ils étaient Juifs, ou Tziganes, ou homosexuels, ou parce qu’ils avaient des idées opposées aux idées racistes des nazis.

Bien sûr, l’exposition aborde aussi les aspects militaires de la guerre: les uniformes, les armes, la bataille des Ardennes, les étapes qui mènent à la libération finale et à la paix.

Et puis, après cette «paix», les tensions et agitations restent vives. Il y a des vengeances et répressions. Il faut du temps pour reconstruire les villes, le pays, les âmes et les cœurs. Un nouveau monde commence.

Des visites guidées sont proposées aux classes ainsi que des animations pour les groupes de 8-12 ans: «L’enfant dans la guerre» et «Dangereuse propagande».

www.klm-mra.be