Le Venezuela est un pays d’Amérique du Sud. Il est dirigé par Nicolas Maduro depuis 2013.

Mais le pays traverse une grave crise économique (il produit moins de richesses) alors qu’il dispose des plus grandes réserves de pétrole au monde. La population est rationnée en eau, en médicaments, subit des coupures d’électricité quotidiennes et une augmentation des prix des produits de base (ceux que l’on utilise tous les jours).

Pourtant, en mai 2018, Nicolas Maduro a été réélu. Mais les tensions augmentent dans le pays.

L’appel à l’armée

L’opposition (ceux qui ne sont pas au pouvoir) veut qu’il s’en aille. Et ces partis d’opposition sont devenus majoritaires (ont le plus grand nombre d’élus) au Parlement (là où l’on fait les lois).

Début 2019, un autre homme s’est proclamé (déclaré) président du Venezuela! Il s’agit de Juan Guaido, le président du Parlement.

Une cinquantaine de pays l’ont reconnu comme «président par intérim» (en remplacement, en attendant des élections). Parmi ces pays «pro- Guaido», il y a les États-Unis.

Ceux-ci ont appelé le 5 mai la Russie à quitter le Venezuela, où celle-ci a des soldats, tandis que Moscou (la Russie) a encouragé Washington (les États-Unis) à «abandonner» son soutien à l’opposition. Les deux grands pays font une espèce de «bras de fer» à distance.

En attendant, Maduro et Guaido campent chacun sur leur position. Le 30 avril, Juan Guaido a appelé l’armée à lâcher Nicolas Maduro. Cet appel a déclenché des manifestations monstres dans tout le Venezuela. Ces violents heurts (combats) ont coûté la vie à quatre personnes et blessé au moins 200 autres. La police a arrêté 233 personnes. Mais au final, l’armée n’a pas soutenu Guaido. Et, comme elle possède beaucoup de pouvoir dans le pays, ce sera sans doute elle qui arbitrera ce conflit.