Chewbacca est le partenaire de Han Solo, il fait partie des personnages importants de la saga Star Wars. Il s’agit d’un Wookie.

Les Wookies sont de grands êtres humanoïdes, dépassant couramment les deux mètres de haut et possédant une épaisse fourrure chocolat.

Le réalisateur de Star Wars avait découvert par hasard Peter Mayhew. Il cherchait un acteur de grande taille. Or, depuis sa naissance, Peter Mayhew était atteint du syndrome de Marfan. C’est un syndrome d’origine génétique (ce que l’on se transmet de parent à enfant comme caractéristiques), qui a été décrit pour la première fois en 1896 par un médecin français, le Dr Antoine Marfan.

La personne qui souffre de cette maladie peut posséder, en plus de sa grande taille, des problèmes d’articulations très souples, de scoliose (déviation sinueuse de la colonne vertébrale), de vue…

Peter Mayhew a interprété de 1977 à 2015 le rôle de Chewbacca. Il est mort le 30 avril à l’âge de 74 ans.

Une chercheuse décode Marfan

Elle s’appelle Catherine Boileau. Cette chercheuse française explore depuis 40 ans la génétique. Elle vient de recevoir le prix scientifique international le plus important dans notre pays. Il s’élève à 250 000 euros. Il s’agit du prix Baillet-Latour.

Cette chercheuse, qui travaille à l’Inserm (L’Institut national de la santé et de la recherche médicale) à Paris, a notamment compris ce qui se passait avec le syndrome de Marfan.

Les scientifiques savaient déjà que c’était une maladie du collagène, une protéine qui se trouve dans toutes nos cellules (très petites parties du corps). Le collagène assure à nos tissus (peau, cartilages, tendons, ligaments…) la cohésion, l’élasticité et la régénération (renouvellement) dont ils ont besoin.

Mais ce que Catherine Boileau a compris, c’est que dans le cas de la maladie de Marfan, le gros souci, c’était les problèmes de communication entre la cellule et la protéine (le collagène). Elle a ensuite vérifié cela auprès de personnes malades. Aujourd’hui, une personne atteinte du syndrome de Marfan, si elle est bien surveillée médicalement, peut avoir une espérance de vie qui se rapproche de la normale.