En Belgique, les règles pour déterminer comment le pays doit être organisé, gouverné et fonctionner sont inscrites dans un texte officiel que l’on appelle la Constitution. Certaines de ces règles concernent les élections et la représentation de groupes de personnes par d’autres.

Voter, c’est un droit

Tous les Belges (et certains étrangers) qui remplissent les conditions pour être électeurs en Belgique (voir encadré) ont le droit de voter. C’est le suffrage universel.

Chaque électeur dispose d’une seule voix. Pas question qu’une personne puisse voter plusieurs fois, cela fausserait le résultat des élections.

Chaque électeur est libre de voter pour le parti (groupe de personnes qui ont les mêmes idées pour diriger un pays, une région, une commune….) ou le(s) candidat(s) de son choix. Le vote est secret. Les électeurs entrent seuls dans l’isoloir (sorte de cabine fermée par un rideau).

Voter, c’est un devoir

En Belgique, on est obligé d’aller voter. Et cela, comme dans une vingtaine de pays dans le monde (grand-duché de Luxembourg, Australie, Brésil, Grèce,…).

Le 26 mai, tous les Belges – et certains étrangers qui vivent en Belgique et qui se sont inscrits sur une liste d’électeurs (voir encadré ci-contre)- qui ont au moins 18 ans sont obligés de se rendre au bureau de vote. Ceux qui préfèrent rester chez eux et ne se présentent pas à l’élection risquent de payer une amende (une somme d’argent en guise de punition).

L’obligation de voter est ressentie par certains comme une corvée. Pourtant, dans le monde, beaucoup de populations aimeraient, comme nous, pouvoir choisir leurs dirigeants. En votant pour le parti ou le candidat que l’on préfère, on donne son avis sur la manière de diriger son pays, sa Région, sa Communauté…