Lenni-Kim a fait son entrée dans le monde du spectacle, en Europe, en 2015, lors de sa participation à The Voice Kids, en France. Depuis, le jeune Canadien a enregistré un album, participé à Danse avec les stars, donné des concerts, pris part à un show des Enfoirés… Et il revient bientôt en Belgique.

Mais comment tout ça a-t-il commencé? «J’ai grandi dans une famille très «cinématographique». Mon père est concepteur visuel, il crée les décors pour des séries. Et ma mère a son studio de photo. Donc très tôt, j’ai été habitué à traîner au milieu des caméras et des décors de cinéma. Vers l’âge de 8 ans, j’ai dit que je voulais être acteur. Puis j’ai commencé à faire de la musique à 10-11 ans, dans une école de chant. J’ai fait The Voice Kids quand j’avais 13 ans. C’est mon école de chant, au Canada, qui avait été contactée par la production de l’émission en France pour avoir des nouveaux candidats.»

Après son passage dans The Voice Kids, Lenni-Kim enregistre quelques singles et fait de la scène en Europe mais aussi au Canada. Une vie de rêve, très cool? «Oui, mais c’est aussi énormément de travail. Ça demande beaucoup de technique, de discipline, de boulot, d’énergie… Pour les gens, le chant, la danse, les arts, c’est un loisir. Mais pour nous, c’est beaucoup de boulot. Avant un show, tu dois beaucoup t’entraîner, développer ton cardio (faire des entraînements physiques pour développer ses capacités physiques, cardiologiques etc.), vraiment comme un athlète. Les gens ne s’en rendent pas compte

Quelle fierté?

Lenni-Kim est fier de ce qu’il fait, mais il est surtout fier du jeune homme qu’il devient, de qui il est, de ses valeurs. Il sait où il veut aller, ce qu’il veut faire. «J’apprends beaucoup le piano et la guitare en ce moment. Sur le deuxième album qu’on est en train de créer, j’écris beaucoup plus mes propres textes, en plus de mes musiques.»

Quels sujets a-t-il envie d’aborder dans ses nouvelles chansons? «J’ai envie de parler de ce qu’on vit en tant qu’ado, des doutes qu’on a, des réseaux sociaux… Parce que c’est pas du tout plaisant à vivre, mais après, en grandissant, ça va mieux. Et j’ai envie de dire «Allez, move on, continue, ça va aller, il y aura des journées meilleures…» Je veux avoir des chansons très positives. Et que les gens qui écoutent se sentent bien, confiants.»

En concert au Forum de Liège le 2 juin, au Théâtre Royal de Mons le 29 juin, au Cirque Royal de Bruxelles le 30 juin.

www.ticketmaster.be