Le 15 avril, un incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. Catholiques et non-catholiques, Français et non-Français, ont été émus: ce monument religieux est magnifique, il fait partie du riche patrimoine (ce qui reste du passé) de la capitale française. Depuis toujours, les touristes du monde entier vont le visiter.

Spontanément et très rapidement, des personnes, des riches familles, des entreprises et des autorités publiques (villes, régions, l’État français, pays étrangers…) ont annoncé qu’ils allaient donner de l’argent pour qu’on puisse reconstruire la cathédrale. Plus d’un milliard d’euros ont été réunis en moins d’une semaine. Bien plus que nécessaire, en fait…

Ces dons font débat. Là où certains se réjouissent de savoir qu’on aura les moyens de réparer ce bijou de pierre, d’autres sont choqués que l’on réunisse aussi vite une telle somme pour «des pierres», alors qu’on a du mal à trouver l’argent pour venir en aide à des humains, ici et ailleurs. Des voix s’élèvent aussi pour rappeler que d’autres trésors du patrimoine manquent d’argent pour être entretenus ou réparés, en France ou ailleurs, notamment dans des pays détruits par la guerre (comme la Syrie). Entre dégoût, colère, stupeur, joie et soulagement, les réactions sont souvent vives. Et vous, quel est votre avis?