L’Inde est un pays vaste comme 100 fois la Belgique. On y trouve à la fois les montagnes enneigées de l’Himalaya au nord et des côtes tropicales 3 000 kilomètres plus au sud.

Dès lors, organiser des élections n’est pas une mince affaire! Tous les Indiens âgés de 18 ans et plus au 1er janvier 2019 ont le droit de voter. Cela représente 900 millions de personnes, sur 1,3 milliard d’habitants.

Depuis le 11 avril, ces Indiens sont appelés à choisir leur Parlement (assemblée d’élus chargés de voter les lois) et donc aussi leur prochain gouvernement. Un peu moins de la moitié des électeurs sont des femmes. 300 millions sont analphabètes (ne savent ni lire, ni écrire). Et les Indiens résidant à l’étranger ont aussi le droit de voter.

Près de 2 300 partis politiques sont enregistrés en Inde, mais seuls 7 sont reconnus au niveau national et 59 au niveau de différents États. L’Inde compte 29 États et 7 territoires.

On trouve surtout deux grands partis nationaux: le Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre et le parti du Congrès de Rahul Gandhi. Mais, pour atteindre la majorité (51%) des 543 sièges de députés, ces deux partis devront compter aussi sur les voix récoltées par les plus petits partis.

Le vote se terminera le 19 mai. Le comptage des voix sera effectué le 23 mai. D’ici là, le vote sera organisé en sachant que le règlement impose qu’aucun électeur ne doive parcourir plus de deux kilomètres pour voter. Sacré casse-tête, non?