La cassette a été inventée en 1961 par la marque Philips. Si vous aviez eu 12 ans dans ces années-là, vous auriez donc eu des cassettes audio, dont on écrivait aussi le nom comme ceci: K7.

Si les cassettes ont eu tant de succès, c’est parce qu’elles ont été le premier support qui permettait d’emmener sa musique un peu partout avec soi. On emportait ce petit boîtier en plastique contenant deux bobines où était enroulée une bande magnétique. Sur cette bande, on pouvait enregistrer n’importe quel son (de la musique ou même sa propre voix).

Pour écouter l’enregistrement, on glissait cette cassette dans un lecteur. Il y avait un côté A et un côté B à la cassette. Dans les années 1980, certains lecteurs de cassette pouvaient lire successivement les deux côtés sans nécessiter que l’utilisateur retourne la cassette manuellement: on parlait alors d’autoreverse.

Il y avait aussi le walkman (lecteur de cassette portable avec écouteurs). On pouvait alors écouter la musique en rue ou ailleurs. Une révolution à cette époque! Le son était-il bon? Ce support n’offrait pas une restitution (reproduction) parfaite du son, notamment en raison de la vitesse de défilement de la bande magnétique, qui était assez lent soit 4,75 cm par seconde en moyenne. Parfois, la bande magnétique se cassait ou ne s’enroulait pas correctement dans le boîtier.

Jusqu’à 1983 et l’apparition du CD audio, la musique a été commercialisée sous forme de cassettes ou encore de disques vinyles. Puis, la K7 a presque complètement disparu. Pourtant, en Normandie, notamment, une entreprise s’est mise à produire à nouveau des K7. Et elle en exporte (vend à l’étranger) dans une trentaine de pays. Alors, la K7 fera-t-elle aussi un retour chez nous?