Des vents extrêmement violents et de fortes pluies ont emporté des maisons, des ponts, des terres, des arbres et ont détruit des villes, des villages et toutes les cultures !
Au Mozambique, la ville portuaire de Beira, qui compte 530 000 habitants, a été détruite à 90%. La région est dévastée. Le 20 mars, le nombre de morts était de 300, mais il pourrait dépasser les 1000, car des centaines de personnes étaient encore portées disparues. Mercredi 20, des milliers de personnes étaient toujours coincées sur des toits (v. photo) et dans des arbres, menacées notamment par des serpents. D’immenses zones sont inaccessibles.
Depuis début mars, des pluies diluviennes (en grande quantité) tombent sur le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi. Avant le cyclone Idai, 83 000 personnes avaient déjà été déplacées dans des camps, sous tente, à cause des inondations. Des centaines de milliers de personnes ont tout perdu et manquent de nourriture, de boissons, de lieu pour dormir, de matériel médical… Tout est à reconstruire. Ces pays sont parmi les plus pauvres de la planète.
