Depuis juin 2016, il a été convenu que le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne ce 29 mars. C’est en tout cas ce que les Britanniques (les habitants du Royaume-Uni) avaient voté. Depuis lors, d’interminables querelles agitent le pays. Sans doute car chacun s’est rendu compte des conséquences (effets) d’une telle sortie.

Un accord de divorce a été négocié longuement entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Mais le 15 janvier, il a été rejeté par le Parlement britannique (assemblée d’élus qui font les lois).

La Première ministre britannique, Theresa May, a tenté de retourner vers l’Union européenne pour obtenir des modifications et faire en sorte que cet accord devienne acceptable pour les élus britanniques. Mais cela n’a rien changé puisque cette semaine, le 12 mars, le Parlement a, à nouveau, rejeté cet accord.

Une sortie avec accord ou pas?

À l’heure où nous écrivons, le mercredi 13 mars, que peut-on dire de la suite? Ce mercredi, le Parlement britannique est à nouveau invité à voter. Il devra dire s’il veut une sortie de l’UE avec un accord ou pas.

S’il veut «divorcer» avec un accord, alors jeudi, le 14 mars, il devra voter sur une proposition de report (de la date) du Brexit. Qu’en pense l’UE? Elle dit qu’elle peut éventuellement examiner cette demande de report du Brexit au-delà du 29 mars. Mais elle veut de bons arguments (que les Britanniques disent clairement pourquoi ils veulent plus de temps avant de sortir de l’UE). Et l’UE dit qu’il faudra que les 27 pays soient tous d’accord.

Bref, au fil du temps… les nœuds se multiplient! On se rapproche davantage d’un scénario sans accord («no deal», en anglais). Et les conséquences (effets) seraient lourdes.

Pour le Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre s’attend à une flambée des prix, une augmentation du chômage et des complications de tous ordres.