Chaque année, des enfants sont atteints de maladies ou d’accidents graves. En pareil cas, ils sont coupés de leur vie scolaire et sociale (les copains) régulièrement ou durant plusieurs mois.

Ce 15 mars a été décrété: journée nationale du pyjama. Durant cette journée, les élèves sont invités à venir en classe en pyjama en solidarité avec les enfants malades. C’est aussi une occasion d’informer les écoles, de leur dire qu’il existe des systèmes qui permettent aux enfants malades de rester en contact avec leur classe et de poursuivre leur scolarité à distance. C’est tout le travail de l’association Take Off (voir encadré En savoir plus). L’an passé, cette association a aidé 85 enfants!

C‘est l’influenceur Zeptune qui a été choisi comme parrain par Take Off. «Il y a trois ans, je me suis cassé les deux poignets, la cheville, fissuré le bassin, je me suis fait opérer… Tout cela est arrivé successivement (en suivant). Au final, j’ai raté plusieurs mois de cours et échoué. Cette année, j’ai à nouveau eu des soucis avec mes poignets, j’ai dû être opéré et j’ai raté un mois de cours. Entre-temps, l’association Take Off m’a proposé de devenir son parrain et j’ai découvert tout ce qu’elle faisait! Je trouve que c’est vraiment bien. De plus, les enseignants qui aident les enfants à domicile ou à l’hôpital, sont des gens motivés, qui sont retraités (ont fini leur carrière) et sont donc disponibles pour les soutenir et leur expliquer la matière calmement.»

Si l’on a fait appel à toi, c’est parce que tu es influenceur…

«J’ai commencé il y a un an sur Tik Tok puis Instagram. J’avais envie de créer ma propre planète sur les réseaux sociaux. Je fais des vidéos humoristiques pour donner le sourire aux enfants, pour leur amener de la légèreté. J’aime bien quand ils me disent que, même si leur journée a été nulle, mes vidéos leur ont apporté le sourire et la force. J’aime me sentir aimé. J’aimerais faire des séries, des films, être connu. Dans la rue, partout, je me fais arrêter par des jeunes. Actuellement, j’ai 180 000 abonnés sur Tik Tok et bientôt 70 000 sur Instagram. Je suis passé à 100 000 sur Tik Tok en septembre. Et à ce moment-là, j’ai commencé à être sollicité par les marques.»

Combien de temps cela te demande-t-il, cette activité d’influenceur ?

«Je pense que cela me prend autant de temps que si j’avais des entraînements sportifs de haut niveau. Il faut être proche de sa communauté, passer du temps à répondre aux messages et puis surtout chercher des idées pour les vidéos. Je suis content de ma communauté car pour 100 000 vues, j’ai 25 000 ou 30 000 likes. Je ne crois pas que je vais arrêter de sitôt!»